personnage d'un peu "moins grand seigneur et plus méchant homme", selon le metteur en scène Jean-Michel Vier. C'est du moins dans cet esprit qu’il met en scène la pièce du dramaturge allemand au théâtre de l'Oeuvre. Du héros faustien, du libre-penseur défiant la morale, de la profondeur du héros romantique, il ne reste rien sinon un personnage presque aussi bouffon que son valet, à n'en pas douter aussi peureux.
le texte brechtien, après avoir joué une pantomime avec leurs rames, se glissent ensuite sur un des côtés de la scène, mimant une forêt d’arbres au sein de laquelle Don Juan cherche une nouvelle cible féminine, et aux branches desquels Sganarelle engloutit avidement quelques grains de raisins, laissant son maître manifester son appétit pour des nourritures plus charnelles.
