Un Picasso, de Jeffrey Hatcher Théâtre de Nesle, Paris Jusqu'au 15 novembre 2015
– En deux mots
Octobre 1941, Picasso est convoqué par Mademoiselle Fischer, une attachée culturelle nazie, qui lui demande d’authentifier trois de ses œuvres dans le but d’organiser une "exposition de groupe". Picasso, pressé d’en finir, se soumet à la contrainte et certifie que les toiles sont bien de lui. Mlle Fischer, qui nourrit un amour sincère mais secret pour l’art avant-gardiste de Picasso, lui révèle que sa mission est en réalité de trouver "Un Picasso" afin d’organiser une exposition "d’art dégénéré" qui s’achèvera par un autodafé.
Désespéré, Picasso veut sauver son œuvre. Il ne lui serait pas difficile de ridiculiser l’attachée culturelle en trouvant un faussaire en quête de reconnaissance qui affirmerait que les Picasso sont en réalité des copies. Désespérée à son tour, Mlle Fischer est prête à en sauver deux des trois, mais il lui faut "Un Picasso", sa vie en dépend. Poussée à bout dans cette joute verbale par l’artiste espagnol au tempérament fougueux, les masques tombent. La deuxième partie de la pièce dévoile alors un débat vif et percutant entre le peintre et la critique, fondé sur une fine connaissance de l’histoire de l’art et de la vie de Picasso, qui pose les questions de l’interprétation des œuvres, de l’engagement de Picasso, mais aussi du rôle de l’art dans une société en guerre.
Un Picasso D’après le texte de Jeffrey Hatcher Mise en scène de Steven Ullman et Natalia Lazarus Théâtre de Nesle 8 rue de Nesle 75006 Paris Jeu-Sam 21h en français / Dim 19h en anglais Tarif normal 25€/tarif réduit : 20€ Rens. et réservations : 01 46 34 61 04
Octobre 1941, Picasso est convoqué par Mademoiselle Fischer, une attachée culturelle nazie, qui lui demande d’authentifier trois de ses œuvres dans le but d’organiser une "exposition de groupe". Picasso, pressé d’en finir, se soumet à la contrainte et certifie que les toiles sont bien de lui. Mlle Fischer, qui nourrit un amour sincère mais secret pour l’art avant-gardiste de Picasso, lui révèle que sa mission est en réalité de trouver "Un Picasso" afin d’organiser une exposition "d’art dégénéré" qui s’achèvera par un autodafé.
