L`Intermède
Édito # 13
Ceux qui dansaient tout l'été


Ç
a a commencé à deux, une chercheuse et un journaliste.
C'est monté jusqu'à dix à la fin du premier été.
Aujourd'hui, ça continue à trente chercheurs et journalistes, tous genres confondus.

Il y a tout juste un an,  le 15 juillet 2009, L'Intermède ouvrait
ses portes. Dix pays sillonnés, vingt-cinq villes visitées, deux cent vingt-neuf articles rédigés, mille cent cinquante images mises en ligne, environ deux millions de signes (si, si) tapés, trois semi-comas, quarante-deux nuits blanches, soixante-deux mille cheveux arrachés, deux points de vision perdus pour chaque oeil, cinq mille tablettes de chocolat (noir, 70% cacao, Lindt) dévorées, quatre cent litres de thé ingurgités, cinq mille euros de factures de téléphone dépensés, cinquante-deux séances passées chez le kiné, quatre hectolitres de larmes versées et des heures et des heures de plaisir, et nous sommes encore debouts ! Et pas près de nous arrêter.

Pour preuve : L'Intermède souffle sa première bougie en décapant sa maquette. Nouveau logo, nouvelles couleurs, nouveau menu... pour que vous puissiez toujours plus agréablement et facilement vous promener sur nos pages. La forme change et nous continuons d'élargir nos perspectives : outre les choix de sujets et domaines abordés, toujours plus éclectiques, nous lançons une chaîne sur YouTube made in L'Intermède ! Deux occasions de rattraper les interludes que vous auriez manqués : d'un côté, des classiques et des sessions live / acoustiques, de l'autre, les nouveautés pop / electro / rock dégotées aux quatre coins de la toile. Et pour commencer, le meilleur des interludes de l'année. Sans parler des autres projets sur lesquels nous travaillons actuellement... et dont vous entendrez très prochainement parler.

Un premier anniversaire, c'est aussi l'occasion de devenir sage : L'Intermède ralentit le rythme pendant les vacances, et prendra quelques jours de congés début août, avant de revenir en grandes pompes pour la rentrée. Ce qui n'est pas une raison pour ne pas nous rendre visite : du 15 juillet au 15 août, les interludes revisitent l'histoire de la comédie musicale. Un mois pour danser sous la pluie, à rollers, sur un train, dans une cafétaria, à Paris, à New York ou à Berlin.

Une invitation à danser, ça ne se refuse pas.

Claire Cornillon & Bartholomé Girard
Directeurs de la rédaction
Le 15/07/10