Le foyer de l'alchimie
l'exposition, attribue son invention à Christiaan Huygens, un astronome et physicien hollandais, qui aurait élaboré ce dispositif optique en 1659 à La Haye. Pour sa première projection, le scientifique choisit alors de reproduire un dessin inspiré de Hans Holbein, "Danse de mort", représentant un squelette enlevant et remettant son crâne. Le dessin orignal de Huygens est présenté au début de l'exposition, marquant ainsi la genèse des quelques 300 ans de vie de la lanterne magique.
technique des procédés optiques. Sous deux grandes plaques de verres, telles deux plaques de lanterne aux dimension extravagante, la Cinémathèque offre à voir la démocratisation du spectacle de lanterne magique. A celles finement réalisées de la Royal polytechnique, se mêlent celles des colporteurs. De plus ou moins bonne qualité, elles représentent la vie quotidienne, les voyages, la religion, ainsi que la mort, les spectres et autres êtres légendaires ou fabuleux. Il faut voir la minutie du travail, mise en valeur par le rétro-éclairage des plaques qui illumine les couleurs vives de la peinture, empreint de féerie et de délicatesse. Elles ne sont pas simplement les ancêtres de la pellicule cinématographique, mais, en soi, de véritables oeuvres d'art.
que ou historique, le théâtre optique d'Emile Reynaud, datant de la fin du XIXe siècle, marque un temps fort de l'exposition. Ses rouages et ses mécanismes se mettent en mouvement pour faire naître des images animés qui annoncent la mise en scène cinématographique. Déjà, les créateurs de bandes peintes et dessinées à la main posent les bases des procédés cinématographiques : découpage des plans, fondus-enchaînés, effets de montage, surimpressions et flash-back se côtoient pour former un récit. 
