Jamais un album de Madonna n’aura été autant malmené par la presse. L’argument ultime : "la cinquantaine" de la chanteuse qui semble en perturber plus d’un. Pourtant MDNA est remarquable par sa candide juvénilité. Oubliées les revendications politiques et féministes : désormais Girls, they just wanna have some fun.
Dépassée, la reine de la Pop ?... Au contraire. Avec MDNA, Madonna donne exactement à ses fans ce qu’ils attendent : un album profondément adolescent avec les parfaites mesures de provocation, de sexe et de naïveté. L’enjeu était de taille : ramener à elle les brebis que Lady Gaga avait écartées.
Les DJ Benny Benassi, Martin Solveig et William Orbitt ont taillé l’album pour les dancefloors avec une pop évidemment très efficace. L’allusion à l’ecstasy (appelée aussi MDMA) définit l’album comme une escale dans un paradis artificiel dont la qualité ne peut être mesurée qu’à l’envie qu’il donne de danser. A ce niveau, l’album se révèle une perfection.