Keep smiling
Une comédie dramatique géorgienne de Rusudan Chkonia
Avec Ia Sukhitashvili, Gia Roinishvili, Olga Babluani...
Durée : 1h31
Sortie le 14 août 2013
– En deux mots
Keep Smiling, ou l'histoire de dix femmes géorgiennes qui participent à un concours télévisé. Celle qui sera élue "meilleure mère géorgienne" se verra attribuer, en plus d'un appartement, le prix de 25 000 dollars. Parmi ces femmes, il y a Gvantsa, qui espère relancer sa carrière de violoniste ; Elene, réfugiée d'Abkhazie qui vit avec sa famille dans un hôpital de Tbilissi ; Irina, sur le point de perdre son logement, et bien d'autres portraits à travers lesquels nous sont dévoilées différentes facettes de la société géorgienne au féminin.
Le film de Rusudan Chkonia, d'une fausse légèreté, dépeint avec humour des situations tragiques, où la multiplicité des détresses individuelles entre en écho avec des blessures qui semblent profondément enracinées dans l'histoire nationale. Sous les maillots de bain à paillettes et le masque souriant qu'impose aux candidates le refrain nunuche de la chanson de Lou Bega, les coulisses du studio télévisé font apparaître des femmes éprouvées qui, contre la chance de faire vivre leur famille, se voient contraintes à un "strip-tease de l'âme", à une compétition dans le malheur, à une exposition voyeuriste de leur histoire et de leur corps. Dans cette Géorgie où l'image portée par les médias se modernise visiblement plus vite que la société, encore très ancrée dans ses valeurs patriarcales, ces dix personnages apprennent à s'affirmer en tant que femmes, en tant que mères et en tant qu'êtres humains, à s'appartenir à elles-mêmes contre l'instrumentalisation de leur apparence et de leur intériorité.
femmes géorgiennes qui participent à un concours télévisé. Celle qui sera élue "meilleure mère géorgienne" se verra attribuer, en plus d'un appartement, le prix de 25 000 dollars. Parmi ces femmes, il y a Gvantsa, qui espère relancer sa carrière de violoniste ; Elene, réfugiée d'Abkhazie qui vit avec sa famille dans un hôpital de Tbilissi ; Irina, sur le point de perdre son logement, et bien d'autres portraits à travers lesquels nous sont dévoilées différentes facettes de la société géorgienne au féminin.
