Electra Heart, de Marina & The Diamonds
Label 679 RECORDINGS
Sortie le 30 avril 2012
–
En deux mots
À peine un mois après le lancement de L'Intermède, en août 2009, nous chantions déjà les louanges de Marina & The Diamonds, sacré bout de femme à la voix de cantatrice qui aurait bu un peu trop de whisky : cristalline et ronde dans les aigus, roque dans les graves.
Trois ans plus tard, la Galloise sort un nouvel opus : Electra Heart, du nom de cet alter ego qu'elle met désormais en scène dans ses clips. Un kilo de mascara sur chaque cil, un petit coeur noir dessiné au coin de l'oeil gauche, et des cheveux teints en blond mais qui ne cachent pas les racines brunes : Marina & The Diamonds en fait des caisses dans le registre de l'artificialité, jouant sur l'équilibre entre le look Desperate Housewife des Trente Glorieuses et une pop autrement plus dance que dans son premier album.
À gros coups de synthé et de caisse claire, ce nouvel album semble parfois jouer une partition qui ne lui était pas destinée, comme si on demandait à un piano de sonner comme un violon. Mais il recèle de quelques pépites qui offrent à Marina & The Diamonds un écrin de choix pour faire entendre la sublime tessiture que la nature lui a confiée tout autant que son talent d'écriture, notamment lorsqu'elle parle de la solitude. Dans le genre, "Fear and Loathing" et "Starring Role", surtout en version acoustique, se haussent en haut du podium.
L'Intermède, en août 2009, nous chantions déjà les louanges de Marina & The Diamonds, sacré bout de femme à la voix de cantatrice qui aurait bu un peu trop de whisky : cristalline et ronde dans les aigus, roque dans les graves.
