
matériaux jugés peu nobles employés par divers artistes, au premier rang desquels Gioavanni Anselmo, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro ou encore Gilberto Zorio. La terre, le chiffon, la corde, la toile de jute ou le sable deviennent le support du langage créatif. Gilberto Zorio, né en 1944, est l'un des artistes les plus emblématiques de cette démarche, tâchant de "purifier la parole" comme l'indique le titre d'une de ses pièces réalisée en 1969.
travailler avec, sur, dans la nature qui l'entoure, voyageur solitaire dans cet espace dans lequel il reconnaît son individualité d'artiste et son universalité d'être humain. "Mon intuition était de faire des petits gestes, des petites interventions minimales." À commencer par un arbre, sur lequel il intervient pour jouer sur sa croissance. Se souvenant de la religion païenne et des divinités antiques de l'Italie où il crée, il sculpte, creuse, dessine la roche, la terre, l'écorce, pour en faire émerger l'esprit. Autrement dit, la vérité.
anthropomorphes et les formes animales. Les paysages aussi, parce que nous avons besoin de nous repérer dans la géographie. Nous avons exercé notre regard afin de nous orienter. Nous reconnaissons aussi les formes géométriques simples, et nous reconnaissons le double. Ce sont donc les formes sur lesquelles on peut construire un langage."


