
protagonistes cherche à épater l'adversaire par son talent et sa technique. Mais à ce jeu, la fière Gong Er se laisser brûler les ailes : elle remporte le combat contre Ip Man, tandis que celui-ci, dans le même temps, vole son cœur au cours d'un affrontement qui se présente davantage comme une danse entre deux amoureux qu'une véritable lutte entre deux adversaires.
maître du Wing Chun. Mais sa vie n'est ensuite qu'une longue descente aux enfers. La guerre avec les Japonais lui ravit tout : célébrité, richesse, famille. Si ses quarante premières années, comme il le dit lui-même, ont été un printemps, sa vie a ensuite basculé aussitôt dans l'hiver, un long hiver durant lequel il se raccroche à un unique bouton de manteau, souvenir d'un passé heureux mais révolu.
techniques du Nord et du Sud, il lie les arts martiaux au destin de la Chine. Le salut de la patrie est dans l'unification et la transmission d'une tradition. Gong Er échoue dans sa mission, blessée par Ma San et tout simplement meurtrie par la vie, elle se console dans l'opium et disparaît à jamais, emportant avec elle le secret oublié de la technique dite des "64 mains". Mais de son côté, Ip Man ouvre une école d'arts martiaux. L'une des dernières images du film est une photographie du maître avec ses élèves. Parmi eux, un jeune enfant, qui incarne l'espoir d'un avenir pour les arts martiaux ; et cet enfant, sans être nommé, ressemble fortement à Bruce Lee.


