Com'on, vogue
Leurs longs bateaux, appelés "drakkar" en français en référence à leurs figures de proues inspirées des légendes de dragons, sillonnent les mers avec habileté. Grâce à leur voile carrée, ils naviguent avec mais aussi contre le vent. Equipés d'un système de rames, actionné par un équipage de 30 à 40 personnes en fonction de la taille du bateau, ils sont très flexibles et peuvent facilement remonter les fleuves et pénétrer l'intérieur des terres. Sur le bateau de Gokstad, on peut d'ailleurs distinguer les petits clapets en bois que l'on utilise pour fermer les trous de nage lorsque l'on rentre les rames au profit de la voile. Bien qu'ils n'aient que peu servi en mer, les trois bateaux exposés au musée d'Oslo, construits entre 815 et 900, attestent d'une connaissance approfondie des lois de navigation. Faits de chêne, les trois navires mesurent moins de deux mètres de haut pour plus d'une vingtaine de mètres de longueur. Et parce qu'ils concilient solidité et légèreté en limitant leur enfoncement dans l'eau, ils léchent les vagues et voguent à la surface.
fabrication de vêtements est une activité essentielle pour les femmes vikings - un faire-valoir pour les classes supérieures -, quatre métiers à tisser élaborés pour des usages différents sont accompagnés de quenouilles pour la laine, de battoirs, de fléaux pour égrener le lin, d'aiguilles en bois, de ciseaux en fer ou encore de dévidoir. Les instruments usuels ne sont évidemment pas en reste, depuis le peigne jusqu'aux louches en passant par les fourches à fumier et les pioches. 
