
finalité s'entrecroisent : "Sur les montagnes, où le temps humain s’est arrêté et le seul rythme de la nature a imprimé sa trace, les paysages qui semblent naturels sont en fait le résultat de batailles livrées et de vies vécues tous les jours pendant des années par des centaines de milliers de soldats", explique Paola De Pietri, en 2010.
d'atténuer leurs souvenirs traumatiques, en déclenchant l'abréaction libératrice. La guerre, aujourd'hui, pour être préparée comme pour être réparée, en passe par ces processus de déréalisation."
de la série sont photographiés des cabanons sur lesquels les ennemis imaginaires auraient écrit "GOOD SADDAM", "FREE SADDAM", slogans doublés d'inscriptions en faux arabe, sorte de griffonnage enfantin. Plus on essaie de figurer l'ennemi, plus le résultat devient artificiel. On en arrive à reconstituer un camp de bédouins dans le désert (Resupply Operations), comme s'il était le QG d'un groupe terroriste. Le spectacle devient illustion.
