
irruption chez elle pour lui demander la main de celle qu'il croit être sa fille. C'est le début d'un week-end cauchemardesque, scandé par les quiproquos et les retournements de situation, les aveux et les pièges tendus, les uns tentant de tirer avantage des faiblesses des autres dans le but d'asseoir des intérêts personnels ou financiers.
Comme "à huis clos", mais sans qu'une sensation d'enfermement ne prenne le dessus, tout le monde gravite autour d’un canapé qui est à la fois confessionnal et passage obligé, en raison de son emplacement stratégique au milieu du salon. Bien sûr, l'enchaînement des péripéties et le comique de geste font en grande partie la réussite du spectacle, mais c'est surtout Amanda Lear qui retient l'attention : c'est elle que l'on a envie de redécouvrir sous le feu des projecteurs, habillée de plumes et de paillettes et toujours aussi provocante qu'à l'époque de ses incursions télévisuelles.
univers des années 1980, une décennie fortement marquée par l’avènement des variétés commerciales. Ce détail vestimentaire sert de clin d'œil, suggère un rapport de filiation entre égéries d'hier et d’aujourd'hui et finit par ajouter une pointe d'anachronisme à l'histoire racontée, conquérant un auditoire aussi large qu'hétérogène. Si tel était l'objectif, alors le contrat est rempli et il ne reste qu'à attendre une suite, d'ores et déjà annoncée pour la saison prochaine sous la direction de la même équipe, de la même famille dirions-nous, à la manière de celles qui montaient les revues d'antan.


